Comment se préparer à un divorce par consentement mutuel ?

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Bien divorcer demeure délicat pour de nombreux époux. La charge émotionnelle, mais également les démarches administratives, sont autant d’épreuves qui attendent les deux époux. Ces deux derniers doivent se préparer au préalable afin de ne pas perdre de temps et réussir leur divorce dans les meilleures conditions.Avant d’entamer toute procédure de divorce, il convient de se poser les bonnes questions et d’agir étape par étape.

La médiation familiale

Avant tout divorce, envisager une médiation familiale peut permettre de régler certains conflits concernant les séparations et les divorces. Le rôle du médiateur est de renouer le dialogue entre les deux époux et de trouver des accords sur les sujets de discorde. La médiation familiale n’est pas obligatoire, ainsi, elle doit être volontaire et résulter d’une démarche commune. Le coût d’une médiation est faible, et peut permettre d’éviter un divorce contentieux, long et coûteux.

Choisir son avocat et la procédure de divorce

Une fois l’accord trouvé avec votre conjoint, il vous faut choisir chacun votre avocat divorce. Cette étape est obligatoire pour divorcer, il n’est, en effet, pas possible de divorcer sans avocat. Votre avocat est nécessaire pour faire valoir vos droits et défendre vos intérêts lors de la rédaction de la convention de divorce.La procédure de divorce amiable est la procédure la plus simple, la plus rapide et la moins chère. En effet, les deux époux s’accordent sur les conditions du divorce qui sont ensuite retranscrites dans la convention de divorce par les deux avocats. Un divorce contentieux est souvent plus long et plus coûteux, il est donc essentiel de trouver un terrain d’entente afin de divorcer dans les meilleures conditions.

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Dresser la liste de son patrimoine

Dans le cadre d’un divorce amiable sans juge, les époux doivent effectuer, au préalable, la liquidation de la communauté. Cela concerne les biens mobiliers et biens immobiliers. C’est un notaire qui se charge de cette tâche. Les époux ont plusieurs choix :

vendre les biens communs ;
racheter une part du bien commun (état liquidatif) ;
conserver le bien commun (convention d’indivision).

Pour diminuer les frais de notaire, les deux époux peuvent s’accorder entre eux sur le partage de certains biens tels que les meubles ou les véhicules.

Effectuer une demande d’aide juridictionnelle

Pour les époux qui ont de faibles revenus, une prise en charge totale ou partielles des frais de procédure de divorce peut être envisagée via l’aide juridictionnelle. Chaque époux peut en faire la demande. Les formulaires se trouvent en ligne et doivent être adressés au Tribunal Judiciaire où se trouve le domicile conjugal. Lors du choix de l’avocat, il faudra alors s’assurer que ce dernier accepte l’aide juridictionnelle.

Réunir les documents

Pour divorcer par consentement mutuel, certains documents sont nécessaires. Voici la liste des documents. Cette liste peut changer en fonction de la situation des époux.

actes de naissance en copie intégrale originale des enfants et des époux datant de moins de 3 mois pour les actes français et datant de moins de 6 mois pour les actes étrangers
acte de mariage en copie intégrale originale datant de moins de 3 mois pour les actes français et datant de moins de 6 mois pour les actes étrangers
copie du livret de famille
pièces d’identité
contrat de mariage s’il y en a un
procédure de surendettement s’il y en a une
acte notarié pour les biens immobiliers
déclaration sur l’honneur de revenus à compléter avec les avocats.

Les erreurs à ne pas faire

Jusqu’à l’enregistrement de votre divorce, les époux doivent respecter les obligations découlant du mariage. Le cas contraire, le second époux peut, si la preuve est apportée, demander des dommages et intérêts, par exemple. Il faut donc éviter de :

quitter le domicile conjugal ;
se remettre en couple ;
couper les liens avec les enfants ou cesser de contribuer aux dépenses familiales.

NOUS INTERVENONS DANS TOUTE LA FRANCE Notre cabinet de divorce à Paris:42 Rue de Lübeck, 75116 Paris 01 47 04 25 40

ÉVALUER LA PENSION ALIMENTAIRE POUR SES ENFANTS

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L’article 371-2 du Code civil dispose que « chacun des parents contribue à l’entretien et à l’éducation des enfants à proportion de ses ressources, de celles de l’autre parent, ainsi que des besoins de l’enfant. Cette obligation ne cesse pas de plein droit lorsque l’enfant est majeur. » La contribution à l’entretien et à l’éducation des enfants prend la forme d’une pension alimentaire versée par l’un des parents à l’autre ou, le cas échéant, à la personne à qui l’enfant a été confié. Sauf disposition contraire expresse, la pension alimentaire est due d’avance et elle doit être payée douze mois sur douze, y compris pendant les vacances au cours desquelles le débiteur héberge les enfants. Et le versement de la pension alimentaire doit se faire même si le débiteurne peut pas voir les enfants, l’exercice du droit de visite et d’hébergement est totalement indépendant du paiement de la contribution.

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La contribution à l’entretien de l’enfant peut prendre différentes formes :

le versement mensuel d’une somme d’argent,
la prise en charge directe des frais afférents à l’éducation ou à l’entretien de l’enfant (paiement des frais de scolarité, des activités extra-scolaires, etc),
l’abandon d’un droit d’usage et d’habitation sur un bien dont le parent débiteurest propriétaire à titre de propre ou en indivision.

Le calcul du montant de la pension alimentaire pour les enfants

Le montant de la pension alimentaire pour les enfants est fixé en fonction des ressources et des charges de celui qui doit la verser (le débiteur) et des besoins de celui à qui elle est due (le créancier). Le montant de la pension alimentaire et les modalités d’exécution sont fixées par le juge aux affaires familiales. Pour l’évaluation des ressources des parents, il est tenu compte des revenus suivants :

revenus du travail (salaires, honoraires, etc),
prestations sociales (allocation compensatrice pour aide à une tierce personne),
revenus du capital (mobiliers ou immobiliers),
indemnités (indemnités de licenciement, etc),
revenus du nouveau compagnon ou de la nouvelle compagne (si il/elle prend à sa charge les dépenses du quotidien),
gains de jeu.

Pour l’évaluation des charges des parents, il est tenu compte des charges suivantes :

dépenses de logement (loyers ou remboursements d’emprunt),
dépenses de la vie courante,
impôts (impôt sur le revenu, taxe d’habitation, taxe foncière),
taux d’endettement,
nouvelles charges familiales (enfants nés d’une autre union).

Les juges vont également tenir compte des besoins des enfants pour fixer le montant de la pension alimentaire, et notamment du nombre d’enfants, de l’âge et de l’état de santé des enfants, de la scolarité suivie, etc.

Si l’exercice du droit de visite et d’hébergement est totalement indépendant du paiement de la contribution, l’amplitude du droit de visite et d’hébergement va influer sur le montant de la pension alimentaire. Le montant sera différent si le droit de visite et d’hébergement est réduit, classique ou alterné :

réduit : la résidence principale de l’enfant est fixée chez l’un des parents, tandis que l’autre parent a un temps de résidence inférieur à un quart du temps de résidence global.
classique : la résidence principale de l’enfant est fixée chez l’un des parents, tandis que l’autre parent a un temps de résidence équivalent à un quart du temps de résidence global.
alterné sans partage spontané des frais : les époux, ou le juge en cas de désaccord, doivent décider chez lequel des deux parents l’enfant résidera à titre principal et par conséquent les modalités du droit de visite et d’hébergement de l’autre.

Méthode de calcul :

Le montant de la pension par enfant est donc calculé en proportion du revenu, net d’un minimum vital (514€ en 2015), du parent débiteur.

Pension alimentaire = (Revenu net du débiteur – minimum vital 514€ en 2015) * le coefficient qui dépend de l’amplitude du droit de visite et d’hébergementExemple : soit un parent débiteur ayant 1,100€ de revenu, 2 enfants à charge, qui exerce un droit de visite et d’hébergement classique pour ses 2 enfants.Pension alimentaire = (1,100 – 514) * 0,115 = 67,39€ par enfant (soit 202,17€ pour les 2 enfants)

La révision de la pension alimentaire

Si les ressources et/ou les charges du créancier ou du débiteur ont changé, le créancier et/ou le débiteur peut faire une demande de changement du montant de la pension. Cette demande de révision peut être présentée par l’un ou l’autre des parents à tout moment pendant la procédure de divorce ou après le jugement de divorce. Mais le licenciement pour faute grave de l’un des parents ne justifiant d’aucune recherche d’emploi ne suffit pas pour faire une demande de réduction du montant initial de la pension alimentaire. (Civ. 1re, 8 Octobre 2008, n°06-21912)

La revalorisation de la pension alimentaire

En principe, le montant de la pension alimentaire suit l’évolution du coût de la vie, les pensions sont revalorisées chaque année en fonction d’un indice précisé dans le jugement de divorce. L’indice de référence est l’indice des prix à la consommation publié par l’INSEE. La revalorisation du montant d’une pension alimentaire consiste à multiplier l’ancien montant par l’évolution de l’indice des prix à la consommation entre deux dates.

Le terme de la pension alimentaire

La pension alimentaire cesse d’être due lorsque l’enfant n’est plus à la charge de ses parents et c’est au créancier de la pension d’informer le débiteur que l’enfant n’est plus à sa charge sinon il commet une faute de nature à justifier des dommages et intérêts.Cas de l’enfant majeur : le Code civil dispose que la contribution à l’entretien et à l’éducation des enfants ne cesse pas de plein droit à la majorité de ceux-ci. La pension alimentaire perdure tant que l’enfant majeur est dans le besoin et il n’est pas nécessaire qu’il vive avec celui qui reçoit directement la pension alimentaire. En effet, même si l’enfant majeur ne réside plus chez ses parents, il est très rare que le versement de la pension alimentaire cesse, notamment à cause de l’allongement de la durée des études.Le parent débiteur de la pension alimentaire doit rapporter la preuve d’un élément nouveau pour justifier qu’il en soit déchargé, c’est le cas par exemple lorsque l’enfant majeur dispose d’un emploi rémunéré.

OBLIGER SON CONJOINT À ASSUMER SES RESPONSABILITÉS

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Faire assumer à son conjoint ses responsabilités, c’est parfois une nécessité. Cela ne pourra se faire que devant le juge.

Responsabilité commune des dettes

En principe une personne majeure est l’unique responsable de ses actes et donc de ses dettes. Cependant le mariage créé la solidarité entre les époux ce qui rend conjointement responsable. Il faut distinguer les dettes, celles aux impôts seront conjointes, tout comme celles contractées pour subvenir à un besoin courant de la famille, comme les dépenses de nourriture, d’appareils pour l’entretien du ménage, d’habits, de soins médicaux ou de loisirs si c’est une dépense raisonnable. Une dette contractée pour subvenir à un besoin non courant sera également commune lorsque le conjoint qui ne l’a pas contracté à donner son accord ou s’il s’agit d’un cas d’urgence.

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Il y aura un recours à l’égard du conjoint responsable lorsque celui-ci contracte une dette manifestement excessive. Tout dépend également du régime matrimonial, en effet sous le régime de la participation aux acquêts ou celui de la séparation de biens, chaque époux répond de ses dettes.

Responsabilité à l’égard des enfants

Lors d’un divorce, est également convenu la résidence des enfants. Le droit de visite et d’hébergement est un droit, non une obligation. Néanmoins lorsqu’il est prévu légalement et qu’il n’est pas respecté, le parent peut par exemple demander une révision de la pension alimentaire.Toutefois, le parent ne peut interdire à l’autre son droit de visite et d’hébergement.

Si un ex-époux est tenu par une pension alimentaire ou une prestation compensatoire, au titre de son divorce, lorsqu’il ne verse pas ce montant, son comportement constitue un abandon de famille. Ce délit est puni de 2 ans d’emprisonnement et de 15 000€ d’amende. Il faut saisir le Tribunal Judiciaire, anciennement de Grande Instance qui sera compétent en la matière. Aucune plainte n’est nécessaire. La victime de cet abandon peut se constituer partie civile afin d’obtenir réparation de son préjudice constitutif au défaut de paiement.

FISCALITÉ ET PRESTATION COMPENSATOIRE

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L’article 270 du Code civil dispose que « l’un des époux peut être tenu de verser à l’autre une prestation destinée à compenser, autant qu’il est possible, la disparité que la rupture du mariage crée dans les conditions de vie respectives. Cette prestation a un caractère forfaitaire. Elle prend la forme d’un capital dont le montant est fixé par le juge ».Ainsi, la prestation compensatoire a pour objectif de compenser les disparités liées à la rupture du mariage. Néanmoins, le Juge aux affaires familiales peut refuser d’accorder cette prestation si l’équité le commande, notamment dans les cas de violence conjugale ou bien de manquements graves aux obligations du mariage.

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Lorsque la prestation compensatoire est versée sous forme de capital

En vertu des dispositions de l’article 274 du Code civil, la prestation compensatoire en capital peut être réglée soit par « le versement d’une somme d’argent, soit par l’attribution de biens en propriété ou d’un droit temporaire ou viager d’usage, d’habitation ou d’usufruit ». En principe, lorsqu’il s’agit d’une prestation compensatoire sous forme d’argent, le règlement doit être effectué en une seule fois dans un délai de 12 mois à compter de la date où le jugement de divorce est passé en force de chose jugée. Cependant, l’article 275 du Code civil dispose qu’à titre exceptionnel, le juge peut décider de fixer des modalités de règlement dans la limite de 8 ans. A ce titre, les sommes perçues dans le cadre de ce type de prestation compensatoire obéissent au même régime que les pensions alimentaires et sont par conséquent déductibles du revenu global du débiteur. Quant à l’époux qui perçoit les versements, celui-ci doit déclarer les sommes perçues qui seront imposables au titre de l’impôt sur le revenu. Néanmoins, si la prestation compensatoire en capital est acquittée en un seul versement au-delà du délai de 12 mois suivant le jugement de divorce, il est possible d’assimiler ce versement à un revenu exceptionnel qui bénéficiera du système de quotient figurant à l’article 163-0 A du Code général des impôts.Toutefois, si le versement de la prestation compensatoire en capital intervient après les 12 mois fixés par le jugement de divorce, l’époux débiteur ne pourra bénéficier de cette réduction d’impôt.En outre, la 1ère Chambre civile de la Cour de cassation a reconnu, aux termes d’un arrêt rendu le 02 février 1971, que le versement d’une soulte s’analyse comme le paiement d’une somme d’argent. Par conséquent, le règlement de la prestation compensatoire en compensation d’une soulte peut donner droit à une réduction d’impôt si le versement intervient dans le délai légal de 12 mois à compter du jugement.Ainsi, peu importe le mode de versement, les prestations compensatoires en capital ouvrent droit à une réduction d’impôts. En effet, l’article 199 octodecies du Code général des impôts dispose que « les versements de sommes d’argent et l’attribution de biens ou de droits effectués en exécution de la prestation compensatoire dans les conditions et selon les modalités définies aux articles 274 et 275 du Code civil sur une période, conformément à la convention de divorce homologuée par le juge ou au jugement de divorce, au plus égale à douze mois à compter de la date à laquelle le jugement de divorce, que celui-ci résulte ou non d’une demande conjointe, est passé en force de chose jugée, ouvrent droit à une réduction d’impôt sur le revenu lorsqu’ils proviennent de personnes domiciliées en France ».Le versement de la prestation compensatoire doit alors se faire sur une période maximale de 12 mois afin de pouvoir bénéficier d’une réduction d’impôt de 25% du montant des sommes versées dans la limite de 30.500 €, soit une déduction maximale de 7.625 €. Concernant l’époux créancier des sommes perçues au titre de la prestation compensatoire, celui-ci ne sera pas imposé sur ces versements.Dans l’hypothèse où le versement se répartit sur deux années civiles en raison d’un jugement intervenu en cours d’année, le calcul du plafond applicable s’effectue en multipliant le plafond légal de 30.500 € par le rapport entre le montant des versements effectués et le montant total des versements à venir.

Calcul du plafond applicable au titre de la première année30.500 x (Montant des versements effectués / Montant des versements restants)
Prenons l’exemple d’un jugement de divorce rendu le 30 juillet 2015 qui prévoit une prestation compensatoire de 50.000 € à verser en 10 mensualités de 5.000 € et dont les versements ont débuté en septembre 2015. Le débiteur a donc versé au total 4 mensualités, soit 20.000 € et les 30.000 € restants seront versés en 2016. Le plafond applicable au titre de la première année est donc :30.500 x (20.000 )/30.000 = 20.333,33 €
Ainsi, le débiteur peut bénéficier d’une réduction d’impôt à hauteur de 25% des sommes versées dans la limite du plafond de 20.333,33 €, soit 5.083,33 €.En conclusion, la réduction d’impôt n’est possible que si le débiteur a versé la prestation compensatoire avant le délai légal de 12 mois à compter de la date où le jugement est passé en force de chose jugée. Exceptionnellement, l’époux tenu de payer cette prestation compensatoire peut bénéficier d’une réduction d’impôt malgré un règlement dépassant les 12 mensualités uniquement si cela a été prévu par le jugement de divorce.

Lorsque la prestation compensatoire est versée sous forme de rente

En vertu des dispositions de l’article 276 du Code civil, le juge peut, à titre exceptionnel et uniquement par décision spécialement motivée, fixer une prestation compensatoire sous forme de rente viagère. Ce type de prestation compensatoire est généralement fixé lorsque l’âge ou l’état de santé de l’époux bénéficiaire ne lui permet plus de subvenir seul à ses besoins.La prestation compensatoire versée sous forme de rente obéit au même régime que les pensions alimentaires et sera ainsi déductible du revenu global de l’époux débiteur par le biais d’un abattement de 10%. Au même titre, l’époux créancier sera tenu de déclarer les sommes perçues et sera imposable au titre de l’impôt sur le revenu.

Lorsque la prestation compensatoire est dite « mixte »

Conformément aux dispositions de l’article 199 octodecies du Code général des impôts, la réduction d’impôt ne s’applique pas lorsque la prestation compensatoire est versée à la fois sous forme de capital et sous forme de rente puisque cela est réservé aux débiteurs qui versent cette prestation compensatoire dans le délai légal de 12 mois à compter du jugement. De plus, la prestation compensatoire mixte ne permet pas non plus de déduire les sommes en capital versées du revenu global du débiteur et n’est, en conséquence, pas imposable au titre de l’impôt sur le revenu du créancier. Toutefois, le paiement de la rente est quant à lui déductible, ce qui le rend imposable pour son bénéficiaire.

Lorsque la prestation compensatoire en capital se substitue à des rentes

Selon l’article 276-4 du Code civil, l’époux tenu de verser la prestation compensatoire sous forme de rente peut saisir le juge d’une demande de substitution d’un capital à tout ou partie de la rente. Il doit alors justifier sa capacité à régler la prestation compensatoire en capital et que l’âge ou la santé de l’époux bénéficiaire ne fait pas obstacle à la substitution. La conversion de la rente en capital doit impérativement résulter d’une décision de justice. Toutefois, si la conversion s’effectue à l’amiable, elle sera fiscalement neutre et ne donnera droit ni à une réduction d’impôt ni à une déduction.En effet, l’article 199 octodecies du Code général des impôts dispose que « lorsque la prestation compensatoire prend la forme d’une rente (…), la substitution d’un capital aux arrérages futurs, versé ou attribué sur une période au plus égale à douze mois à compter de la date à laquelle le jugement prononçant la conversion est passé en force de chose jugée, ouvre également droit à la réduction d’impôt »..Cette prestation sera alors assimilée à une prestation compensatoire mixte, et le débiteur ne pourra se prévaloir d’une réduction d’impôt si le versement du capital n’excède pas le délai légal de 12 mois et qu’il a déjà bénéficié d’une déduction au titre des versements réalisés sous forme de rente..En revanche, si le versement intervient après le délai de 12 mois, les sommes versées seront déductibles du revenu global de l’époux débiteur à hauteur du montant versé lors de l’année d’imposition à condition de ne pas dépasser le montant fixé par le juge. Réciproquement, les sommes perçues par l’époux bénéficiaire de la prestation compensatoire lui seront imposables.

Est-il possible de récupérer la garde d’un enfant ?

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Dans le cadre d’une procédure de divorce ou lors d’une simple séparation, les parents doivent s’entendre sur le mode de garde des enfants. Toutefois, en cas de désaccord, le juge aux affaires familiales (JAF) est compétent pour déterminer le mode de garde de l’enfant si la préservation de l’intérêt de ce dernier le justifie. Il existe donc en pratique, différentes façons d’obtenir la garde d’un enfant.

En présence d’un accord entre les parents

Dans la majorité des cas, les parents s’entendent d’un commun accord sur le mode de garde de l’enfant. Les modalités de la garde sont alors précisées dans la convention de divorce par consentement mutuel ou dans un pacte de famille antérieur homologué (cf. Art. 373-2-7 du Code
civil). En effet, les parents peuvent rédiger une convention soumise à l’homologation du JAF, ayant force exécutoire en cas de litige, précisant le montant de la pension alimentaire et les modalités d’exercice du droit de visite et d’hébergement. Par ailleurs, il convient de rappeler qu’il existe deux modes de garde de l’enfant :

La garde exclusive : l’enfant est confié à un seul des deux parents. Le parent dont la garde n’a pas été confiée, dispose d’un droit de visite et d’hébergement, à charge pour lui de verser une pension alimentaire
La garde alternée (« garde partagée ») : l’enfant est confié aux deux parents et réside alternativement chez l’un et l’autre des parents (cf. Art. 373-2-9 du Code civil)

Dans les autres procédures de divorce, il appartient au JAF de fixer les modalités de l’exercice de l’autorité parentale. Il peut également prendre des mesures permettant de garantir la continuité et l’effectivité du maintient des liens de l’enfant avec chacun de ses parents (cf. Art. 373-2-6 du Code civil)

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En l’absence d’un accord entre les parents

►La médiation familiale

En cas de désaccord, la médiation familiale est une alternative au recours à la justice dans le règlement d’un conflit. Le médiateur, professionnel qualifié, rétablit les échanges entre chacun afin d’apaiser le conflit et de préserver les relations au sein de la famille. Toutefois, il n’est pas habilité à pendre des décisions et ne dispose pas de pouvoirs d’instruction. Pour contacter un médiateur familial, les parents peuvent s’adresser à leur caisse d’allocations familiales (Caf) ou au tribunal compétent (dont dépend leur domicile).

►La compétence du JAF

Lorsque l’entente entre les parents demeure impossible, le JAF est compétent pour fixer les modalités de la garde de l’enfant. Par exception, le JAF peut priver l’un ou les deux parents de l’exercice de l’autorité parentale (cf. Art. 373-2-1 du Code civil). Cette privation peut être totale,
partielle et provisoire. En principe, le parent n’exerçant pas l’autorité parentale disposera du droit de visite et d’hébergement sauf motifs graves.En effet, dans le cas d’une situation conflictuelle ou de violence entre les parents, le critère retenu pour assurer l’équilibre entre la préservation des liens des deux parents avec leur enfant et la protection de ces derniers de tout risque d’instabilité, est celui de l’intérêt de l’enfant, dont le JAF dispose d’un large pouvoir d’appréciation. Il peut de ce fait, prendre les mesures d’investigation nécessaires, lui permettant de statuer, au vu d’une analyse détaillée du contexte familial. Le JAF prend en considération différents éléments afin de fixer la garde exclusive :

L’âge de l’enfant
La relation existante entre l’enfant et ses deux parents
La disponibilité de chacun des parents et leur capacité à répondre aux besoins et attentes de leur
enfant
La stabilité de l’enfant, matérielle et affective
L’opinion de l’enfant et la volonté de chacun de ses deux parents de conserver ou non une
relation avec lui

►La saisine du JAF

Lorsque l’un des deux parents souhaite récupérer la garde de son enfant ou obtenir la garde exclusive, il doit adresser une demande au JAF en démontrant qu’il est de l’intérêt de l’enfant de
statuer en ce sens. Il suffit d’adresser un courrier en joignant un formulaire (Cerfa n°11530*11). Pour ce faire, il est possible d’apporter tous les éléments et justificatifs démontrant l’incapacité de l’autre parent d’assumer la garde de l’enfant et de répondre à ses besoins : maltraitance, abus d’alcool, maladie grave etc. Les ressources financières de chacun des parents, leur situation matrimoniale ou encore leur orientation sexuelle, ne sont pas prises en compte par le juge.Pour pouvoir saisir le JAF, la présence d’un Avocat Divorce n’est pas obligatoire mais est vivement recommandée lorsque la situation est conflictuelle. Le parent doit saisir :

Le juge du lieu où réside la famille
Si les parents sont séparés, le juge du lieu où résident habituellement les enfants
Le juge du lieu où réside la personne que le parent souhaite poursuivre au tribunal

Déplacement illicite et protection de l’enfant: Les mesures européennes

PROTECTION DE L’ENFANT EN EUROPE

Bon à savoir : Enlèvement d’enfant . Expression forte, souvent mal comprise et pourtant riche en signification. En constante augmentation, le nombre de divorces binationaux en Europe s’accompagne régulièrement de problématiques telles que le déplacement illicite d’enfant vers un pays étranger. Désarmé, le parent lésé dispose toutefois d’un ensemble de dispositifs européens susceptibles de l’assister dans ses démarches. Bien qu’insuffisants, ils sont les fondements d’un rempart nécessaire et efficace.

Avocat Divorce Enlèvement Enfant

Bien plus qu’un espace économique, l’Europe est devenue une puissance, déjouant toute stratégie fondée sur le cloisonnement des frontières, avec un champ de compétence s’étendant à d’autres domaines, tels que la protection renforcée des enfants. Le Traite de Lisbonne, entré en vigueur le 1er décembre 2009, affirme des principes qui préservent les droits des enfants. Néanmoins, il existe des règlements plus précis dont les principes directeurs concernent la responsabilité parentale, les déplacements illicites d’enfants, et les droits de visite et d’hébergement transfrontaliers. Il s’agit d’abord de la Convention de La Haye, du 25 octobre 1980, sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants. Le nombre de cas d’enlèvement international ne cesse d’augmenter du fait de la mobilité grandissante, ainsi que l’accroissement du nombre de mariages et divorces biculturels. Ces enlèvements ont des conséquences dramatiques puisque l’enfant se trouve déraciné de son milieu habituel, déplacé, et privé de tout contact avec l’un de ses parents. Il se déplace dans un autre Etat n’ayant pas le même système judiciaire, ou la même structure sociale. A cela s’ajoute la distance physique, fréquemment imposée, et compliquant sa localisation. C’est pourquoi, la Convention de La Haye aspire à lutter contre ses enlèvements par des systèmes de coopération entre les autorités centrales, et une procédure accélérée visant au retour rapide de l’enfant dans son Etat de résidence habituelle.Elle part du principe que «sauf circonstances exceptionnelles, le déplacement ou non retour illicite de l’enfant par-delà les frontières internationales est contraire à son intérêt supérieur, et que le non retour de l’enfant dans son Etat de résidence habituelle permettra de défendre ses intérêts, notamment en garantissant son droit d’entretenir des contacts avec ses deux parents, en assurant une certaine continuité dans sa vie et en faisant en sorte que la décision finale relative au droit de garde ou de visite soit rendue par la juridiction la plus appropriée au vu des éléments pertinents présentes».

Avocat Divorce Articles

Article lié: Divorce et enfants

L’autorité parentale est de principe accordée aux deux parents c’est-à-dire que les grandes décisions concernant l’enfant doivent être prises ensemble (scolarité, religion, santé, …). L’autorité parentale est exceptionnellement accordée à un seul parent lorsque l’autre parent est violent, dangereux, instable.(…) suite de l’article

La décision de retour ne peut se comprendre comme une décision sur la garde étant donné qu’elle impose uniquement que l’enfant soit remis à la juridiction qui est la plus à même de juger.Les conditions exigées dans le cadre d’une demande de retour sont strictes. Le parent demandeur doit prouver que la résidence habituelle de l’enfant était située dans l’Etat vers lequel il demande le retour. Le déplacement doit constituer une violation du droit de garde accordé par ce même Etat, droit qui était exercé à l’époque du non retour illicites. Une fois la demande fondée, celle-ci peut encore être rejetée, en vertu de l’article 13. C’est le cas dès lors qu’est démontré que le demandeur a consenti postérieurement au déplacement, qu’il existe un risque grave que le retour expose l’enfant à un danger physique ou psychique, ou si l’enfant lui-même s’y oppose, dès lors qu’il atteint un âge de maturité suffisant. Aussi, le retour n’est pas ordonné si un an s’est écoulé entre le déplacement et l’introduction de la demande, ou, si l’enfant s’est intègre dans son milieu La Convention de La Haye a contribué à résoudre des milliers d’affaires d’enlèvements d’enfants par la clarté de son message, et la simplicité de son mécanisme de retour. Elle peut être considérée comme l’un des instruments les plus efficaces en matière de droit de la famille. Elle s’articule avec le règlement européenne n°2201/2003 dit de «Bruxelles II bis». Enfin, le règlement européen n°2201/2003 dit de «Bruxelles II bis» pose sommairement certains principes directeurs, notamment en ce qui concerne la responsabilité parentale, les déplacements illicites d’enfants, et les droits de visite et d’hébergement transfrontalier. S’agissant des déplacements illicites d’enfants, il s’articule avec la Convention de La Haye.
Le juge de l’Etat membre dans lequel se trouve l’enfant, saisi d’une demande de retour du mineur au lieu de sa résidence, doit déterminer si le déplacement est illicite, ou non, en vertu des règles fixées par l’article 11. Les juridictions saisies ne peuvent refuser le retour, au motif qu’il l’exposerait à un danger psychologique ou physique grave, s’il est établi que les autorités de la résidence habituelle ont pris les dispositions adéquates pour assurer sa protection.La route est longue pour un parent privé de ses droits et souhaitant les faire valoir sur les devants de la scène internationale. Une coopération européenne renforcée est plus qu’indispensable, en particulier s’agissant l’encadrement des pratiques du Jugendamt, administration Allemande à la pratique douteuse…à suivre dans un de nos prochains articles.

La contribution à l’entretien des enfants ou pension alimentaire est due par celui des parents qui n’a pas la charge effective et permanente de ses enfants, c’est-à-dire si ces derniers résident habituellement chez l’autre parent (Article n° 373-2-2 du Code civil).

Dans la plupart des cas, les enfantsrésident chez leur mère ; et c’est le plus souvent le père qui doit verser cette contribution, à proportion de ses facultés financières, qui prend la forme d’une pension alimentaire, versée aux enfants mais entre les mains de la mère.

Si le fondement de cette pension va de soi tant que les enfants sont petits, il est permis de se poser la question quand ils grandissent.

En effet, à partir de quel âge cette pension n’est plus due ?

La loi ne dit rien, en la matière. Il est certain que la pension alimentaire doit être versée pendant toute la minorité de l’enfant, soit jusqu’à son 18ème anniversaire, mais après ?

La jurisprudence décide que la pension cesse d’être due lorsque les enfants ne sont plus à la charge de leurs parents, c’est-à-dire qu’elle est due jusqu’à ce que les enfants aient terminé leurs études et exercent une activité professionnelle rémunérée, non occasionnelle, leur permettant de subvenir seuls à leurs besoins.

En pratique, de nos jours, les enfants commencent à être autonomes vers l’âge de 27 ou 28 ans, la durée des études ayant rallongée et l’entrée dans la vie active se faisant plus tard qu’autrefois.

Les juges considèrent qu’à partir de 30 ans environ, la pension alimentaire cesse d’être due, sauf si l’enfant prouve qu’il poursuit sérieusement et avec assiduité des études supérieures particulièrement longues, comme la poursuite d’une thèse de Doctorat ou une spécialisation en médecine.

Combien coûte un divorce amiable à Paris 75011 ?

Le divorce est une étape délicate de la vie, souvent associée à des émotions fortes et desbouleversements majeurs. A Paris dans le 1er arrondissement (75011),le divorce par consentement mutuel, communément appelé « divorceamiable », est l’une des formes de divorce les plus plébiscitées en raisonde sa simplicité et de sa rapidité. Mais combien coûte vraiment cette procédure? Voyons cela en détail.

1. Qu’est-ce qu’un divorce amiable ?

Le divorce amiable à Paris 75011 est une procédure qui permet à deux époux de se séparerde commun accord, en définissant ensemble les modalités de leur séparation.Contrairement aux autres types de divorces, il ne nécessite pas de passerdevant un juge aux affaires familiales, ce qui simplifie considérablement ladémarche.

2. Les frais de base

Plusieurs éléments composent le coût d’un divorce amiable à Paris:

·       Honoraires d’avocat(s) : Depuis la réforme de 2017, chaque époux doit être représenté par un avocat. Les honoraires varient d’un avocat à l’autre, et dépendent en général de la complexité du dossier, de la réputation de l’avocat, et de la région où il exerce. En moyenne, comptez entre 1000€ et 3000€ par avocat. Notre cabinet d’avocat Greffet a décidé de facturer à partir de 425€ TTC/époux, tarif forfaitaire incluant tous les frais et charges.

·       Frais administratifs : Il s’agit des frais liés à l’envoi de la convention de divorce au notaire pour enregistrement. Ces frais s’élèvent généralement à quelques dizaines d’euros. Il n’y en a pas dans notre cabinet d’avocat.

·       Enregistrement chez le notaire : Depuis 2017, la convention de divorce doit être déposée chez un notaire pour lui donner force exécutoire. Le coût de cet enregistrement est fixé à 50€.

3. Les frais variables

D’autres frais peuvent s’ajouter en fonction de la situation spécifique des époux :

·       Prestation compensatoire : Si l’un des époux doit verser une prestation compensatoire à l’autre, cette somme représente un coût supplémentaire à prendre en compte.

·       Partage des biens : Si les époux possèdent des biens immobiliers, le partage de ceux-ci peut engendrer des frais de notaire supplémentaires.

·       Droits de garde : La définition de la garde des enfants peut entraîner des frais si des experts (psychologues, médiateurs…) doivent être consultés.

4. Facteurs influençant le coût

Plusieurs éléments peuvent influencer le coût global d’un divorce amiable à Paris (75011):

·       Complexité du dossier : Plus le dossier est complexe (biens à partager, situation financière compliquée, désaccords sur certains points…), plus les honoraires de l’avocat peuvent augmenter.

·       Durée de la procédure : Si le divorce s’éternise, les frais peuvent s’accumuler.

·       Négociation : Les époux peuvent négocier les honoraires avec leurs avocats, ce qui peut permettre de réduire les coûts.

5. Comparatif avec d’autres formes de divorce

Bien que le divorce amiable puisse représenter un coût, il reste généralement moins onéreuxque les autres formes de divorce. Le divorce contentieux, par exemple,nécessite plusieurs audiences devant le juge, ce qui augmente les honorairesd’avocat et la durée de la procédure.

Conclusion

Le divorce amiable à Paris 75011 est une option économique et rapide pour les couples quisouhaitent se séparer à l’amiable. Toutefois, il est essentiel de biens’informer sur les différents frais associés et de consulter un avocat divorceParis pour obtenir un devis précis et adapté à sa situation.

Combien coûte un divorce amiable à Paris 75012 ?

Le divorce est une étape délicate de la vie, souvent associée à des émotions fortes et desbouleversements majeurs. A Paris dans le 1er arrondissement (75012),le divorce par consentement mutuel, communément appelé « divorceamiable », est l’une des formes de divorce les plus plébiscitées en raisonde sa simplicité et de sa rapidité. Mais combien coûte vraiment cette procédure? Voyons cela en détail.

1. Qu’est-ce qu’un divorce amiable ?

Le divorce amiable à Paris 75012 est une procédure qui permet à deux époux de se séparerde commun accord, en définissant ensemble les modalités de leur séparation.Contrairement aux autres types de divorces, il ne nécessite pas de passerdevant un juge aux affaires familiales, ce qui simplifie considérablement ladémarche.

2. Les frais de base

Plusieurs éléments composent le coût d’un divorce amiable à Paris:

·       Honoraires d’avocat(s) : Depuis la réforme de 2017, chaque époux doit être représenté par un avocat. Les honoraires varient d’un avocat à l’autre, et dépendent en général de la complexité du dossier, de la réputation de l’avocat, et de la région où il exerce. En moyenne, comptez entre 1000€ et 3000€ par avocat. Notre cabinet d’avocat Greffet a décidé de facturer à partir de 425€ TTC/époux, tarif forfaitaire incluant tous les frais et charges.

·       Frais administratifs : Il s’agit des frais liés à l’envoi de la convention de divorce au notaire pour enregistrement. Ces frais s’élèvent généralement à quelques dizaines d’euros. Il n’y en a pas dans notre cabinet d’avocat.

·       Enregistrement chez le notaire : Depuis 2017, la convention de divorce doit être déposée chez un notaire pour lui donner force exécutoire. Le coût de cet enregistrement est fixé à 50€.

3. Les frais variables

D’autres frais peuvent s’ajouter en fonction de la situation spécifique des époux :

·       Prestation compensatoire : Si l’un des époux doit verser une prestation compensatoire à l’autre, cette somme représente un coût supplémentaire à prendre en compte.

·       Partage des biens : Si les époux possèdent des biens immobiliers, le partage de ceux-ci peut engendrer des frais de notaire supplémentaires.

·       Droits de garde : La définition de la garde des enfants peut entraîner des frais si des experts (psychologues, médiateurs…) doivent être consultés.

4. Facteurs influençant le coût

Plusieurs éléments peuvent influencer le coût global d’un divorce amiable à Paris (75012):

·       Complexité du dossier : Plus le dossier est complexe (biens à partager, situation financière compliquée, désaccords sur certains points…), plus les honoraires de l’avocat peuvent augmenter.

·       Durée de la procédure : Si le divorce s’éternise, les frais peuvent s’accumuler.

·       Négociation : Les époux peuvent négocier les honoraires avec leurs avocats, ce qui peut permettre de réduire les coûts.

5. Comparatif avec d’autres formes de divorce

Bien que le divorce amiable puisse représenter un coût, il reste généralement moins onéreuxque les autres formes de divorce. Le divorce contentieux, par exemple,nécessite plusieurs audiences devant le juge, ce qui augmente les honorairesd’avocat et la durée de la procédure.

Conclusion

Le divorce amiable à Paris 75012 est une option économique et rapide pour les couples quisouhaitent se séparer à l’amiable. Toutefois, il est essentiel de biens’informer sur les différents frais associés et de consulter un avocat divorceParis pour obtenir un devis précis et adapté à sa situation.

Combien coûte un divorce amiable à Paris 75013 ?

Le divorce est une étape délicate de la vie, souvent associée à des émotions fortes et desbouleversements majeurs. A Paris dans le 1er arrondissement (75013),le divorce par consentement mutuel, communément appelé « divorceamiable », est l’une des formes de divorce les plus plébiscitées en raisonde sa simplicité et de sa rapidité. Mais combien coûte vraiment cette procédure? Voyons cela en détail.

1. Qu’est-ce qu’un divorce amiable ?

Le divorce amiable à Paris 75013 est une procédure qui permet à deux époux de se séparerde commun accord, en définissant ensemble les modalités de leur séparation.Contrairement aux autres types de divorces, il ne nécessite pas de passerdevant un juge aux affaires familiales, ce qui simplifie considérablement ladémarche.

2. Les frais de base

Plusieurs éléments composent le coût d’un divorce amiable à Paris:

·       Honoraires d’avocat(s) : Depuis la réforme de 2017, chaque époux doit être représenté par un avocat. Les honoraires varient d’un avocat à l’autre, et dépendent en général de la complexité du dossier, de la réputation de l’avocat, et de la région où il exerce. En moyenne, comptez entre 1000€ et 3000€ par avocat. Notre cabinet d’avocat Greffet a décidé de facturer à partir de 425€ TTC/époux, tarif forfaitaire incluant tous les frais et charges.

·       Frais administratifs : Il s’agit des frais liés à l’envoi de la convention de divorce au notaire pour enregistrement. Ces frais s’élèvent généralement à quelques dizaines d’euros. Il n’y en a pas dans notre cabinet d’avocat.

·       Enregistrement chez le notaire : Depuis 2017, la convention de divorce doit être déposée chez un notaire pour lui donner force exécutoire. Le coût de cet enregistrement est fixé à 50€.

3. Les frais variables

D’autres frais peuvent s’ajouter en fonction de la situation spécifique des époux :

·       Prestation compensatoire : Si l’un des époux doit verser une prestation compensatoire à l’autre, cette somme représente un coût supplémentaire à prendre en compte.

·       Partage des biens : Si les époux possèdent des biens immobiliers, le partage de ceux-ci peut engendrer des frais de notaire supplémentaires.

·       Droits de garde : La définition de la garde des enfants peut entraîner des frais si des experts (psychologues, médiateurs…) doivent être consultés.

4. Facteurs influençant le coût

Plusieurs éléments peuvent influencer le coût global d’un divorce amiable à Paris (75013):

·       Complexité du dossier : Plus le dossier est complexe (biens à partager, situation financière compliquée, désaccords sur certains points…), plus les honoraires de l’avocat peuvent augmenter.

·       Durée de la procédure : Si le divorce s’éternise, les frais peuvent s’accumuler.

·       Négociation : Les époux peuvent négocier les honoraires avec leurs avocats, ce qui peut permettre de réduire les coûts.

5. Comparatif avec d’autres formes de divorce

Bien que le divorce amiable puisse représenter un coût, il reste généralement moins onéreuxque les autres formes de divorce. Le divorce contentieux, par exemple,nécessite plusieurs audiences devant le juge, ce qui augmente les honorairesd’avocat et la durée de la procédure.

Conclusion

Le divorce amiable à Paris 75013 est une option économique et rapide pour les couples quisouhaitent se séparer à l’amiable. Toutefois, il est essentiel de biens’informer sur les différents frais associés et de consulter un avocat divorceParis pour obtenir un devis précis et adapté à sa situation.