Combien coûte un divorce amiable à Paris 75004 ?

Le divorce est une étape délicate de la vie, souvent associée à des émotions fortes et desbouleversements majeurs. A Paris dans le 1er arrondissement (75004),le divorce par consentement mutuel, communément appelé « divorceamiable », est l’une des formes de divorce les plus plébiscitées en raisonde sa simplicité et de sa rapidité. Mais combien coûte vraiment cette procédure? Voyons cela en détail.

1. Qu’est-ce qu’un divorce amiable ?

Le divorce amiable à Paris 75004 est une procédure qui permet à deux époux de se séparerde commun accord, en définissant ensemble les modalités de leur séparation.Contrairement aux autres types de divorces, il ne nécessite pas de passerdevant un juge aux affaires familiales, ce qui simplifie considérablement ladémarche.

2. Les frais de base

Plusieurs éléments composent le coût d’un divorce amiable à Paris:

·       Honoraires d’avocat(s) : Depuis la réforme de 2017, chaque époux doit être représenté par un avocat. Les honoraires varient d’un avocat à l’autre, et dépendent en général de la complexité du dossier, de la réputation de l’avocat, et de la région où il exerce. En moyenne, comptez entre 1000€ et 3000€ par avocat. Notre cabinet d’avocat Greffet a décidé de facturer à partir de 425€ TTC/époux, tarif forfaitaire incluant tous les frais et charges.

·       Frais administratifs : Il s’agit des frais liés à l’envoi de la convention de divorce au notaire pour enregistrement. Ces frais s’élèvent généralement à quelques dizaines d’euros. Il n’y en a pas dans notre cabinet d’avocat.

·       Enregistrement chez le notaire : Depuis 2017, la convention de divorce doit être déposée chez un notaire pour lui donner force exécutoire. Le coût de cet enregistrement est fixé à 50€.

3. Les frais variables

D’autres frais peuvent s’ajouter en fonction de la situation spécifique des époux :

·       Prestation compensatoire : Si l’un des époux doit verser une prestation compensatoire à l’autre, cette somme représente un coût supplémentaire à prendre en compte.

·       Partage des biens : Si les époux possèdent des biens immobiliers, le partage de ceux-ci peut engendrer des frais de notaire supplémentaires.

·       Droits de garde : La définition de la garde des enfants peut entraîner des frais si des experts (psychologues, médiateurs…) doivent être consultés.

4. Facteurs influençant le coût

Plusieurs éléments peuvent influencer le coût global d’un divorce amiable à Paris (75004):

·       Complexité du dossier : Plus le dossier est complexe (biens à partager, situation financière compliquée, désaccords sur certains points…), plus les honoraires de l’avocat peuvent augmenter.

·       Durée de la procédure : Si le divorce s’éternise, les frais peuvent s’accumuler.

·       Négociation : Les époux peuvent négocier les honoraires avec leurs avocats, ce qui peut permettre de réduire les coûts.

5. Comparatif avec d’autres formes de divorce

Bien que le divorce amiable puisse représenter un coût, il reste généralement moins onéreuxque les autres formes de divorce. Le divorce contentieux, par exemple,nécessite plusieurs audiences devant le juge, ce qui augmente les honorairesd’avocat et la durée de la procédure.

Conclusion

Le divorce amiable à Paris 75004 est une option économique et rapide pour les couples quisouhaitent se séparer à l’amiable. Toutefois, il est essentiel de biens’informer sur les différents frais associés et de consulter un avocat divorceParis pour obtenir un devis précis et adapté à sa situation.

Combien coûte un divorce amiable à Paris 75005 ?

Le divorce est une étape délicate de la vie, souvent associée à des émotions fortes et desbouleversements majeurs. A Paris dans le 1er arrondissement (75005),le divorce par consentement mutuel, communément appelé « divorceamiable », est l’une des formes de divorce les plus plébiscitées en raisonde sa simplicité et de sa rapidité. Mais combien coûte vraiment cette procédure? Voyons cela en détail.

1. Qu’est-ce qu’un divorce amiable ?

Le divorce amiable à Paris 75005 est une procédure qui permet à deux époux de se séparerde commun accord, en définissant ensemble les modalités de leur séparation.Contrairement aux autres types de divorces, il ne nécessite pas de passerdevant un juge aux affaires familiales, ce qui simplifie considérablement ladémarche.

2. Les frais de base

Plusieurs éléments composent le coût d’un divorce amiable à Paris:

·       Honoraires d’avocat(s) : Depuis la réforme de 2017, chaque époux doit être représenté par un avocat. Les honoraires varient d’un avocat à l’autre, et dépendent en général de la complexité du dossier, de la réputation de l’avocat, et de la région où il exerce. En moyenne, comptez entre 1000€ et 3000€ par avocat. Notre cabinet d’avocat Greffet a décidé de facturer à partir de 425€ TTC/époux, tarif forfaitaire incluant tous les frais et charges.

·       Frais administratifs : Il s’agit des frais liés à l’envoi de la convention de divorce au notaire pour enregistrement. Ces frais s’élèvent généralement à quelques dizaines d’euros. Il n’y en a pas dans notre cabinet d’avocat.

·       Enregistrement chez le notaire : Depuis 2017, la convention de divorce doit être déposée chez un notaire pour lui donner force exécutoire. Le coût de cet enregistrement est fixé à 50€.

3. Les frais variables

D’autres frais peuvent s’ajouter en fonction de la situation spécifique des époux :

·       Prestation compensatoire : Si l’un des époux doit verser une prestation compensatoire à l’autre, cette somme représente un coût supplémentaire à prendre en compte.

·       Partage des biens : Si les époux possèdent des biens immobiliers, le partage de ceux-ci peut engendrer des frais de notaire supplémentaires.

·       Droits de garde : La définition de la garde des enfants peut entraîner des frais si des experts (psychologues, médiateurs…) doivent être consultés.

4. Facteurs influençant le coût

Plusieurs éléments peuvent influencer le coût global d’un divorce amiable à Paris (75005):

·       Complexité du dossier : Plus le dossier est complexe (biens à partager, situation financière compliquée, désaccords sur certains points…), plus les honoraires de l’avocat peuvent augmenter.

·       Durée de la procédure : Si le divorce s’éternise, les frais peuvent s’accumuler.

·       Négociation : Les époux peuvent négocier les honoraires avec leurs avocats, ce qui peut permettre de réduire les coûts.

5. Comparatif avec d’autres formes de divorce

Bien que le divorce amiable puisse représenter un coût, il reste généralement moins onéreuxque les autres formes de divorce. Le divorce contentieux, par exemple,nécessite plusieurs audiences devant le juge, ce qui augmente les honorairesd’avocat et la durée de la procédure.

Conclusion

Le divorce amiable à Paris 75005 est une option économique et rapide pour les couples quisouhaitent se séparer à l’amiable. Toutefois, il est essentiel de biens’informer sur les différents frais associés et de consulter un avocat divorceParis pour obtenir un devis précis et adapté à sa situation.

Comment savoir si j’ai le droit à une prestation compensatoire ?

prestation compensatoire divorce

La prestation compensatoire est une somme d’argent versée par l’un des époux à l’autre après le divorce, pour compenser la disparité de niveau de vie créée par la rupture du mariage. Elle n’est pas automatique et dépend de plusieurs critères. Voici comment savoir si vous pouvez y prétendre et comment la demander.

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Les conditions pour bénéficier d’une prestation compensatoire

Pour avoir droit à une prestation compensatoire, il faut remplir deux conditions :

Avoir subi une baisse de son niveau de vie à cause du divorce. Par exemple, si vous avez arrêté de travailler pour vous occuper des enfants, si vous avez contribué à la carrière de votre conjoint, si vous avez des revenus inférieurs à ceux de votre ex-époux, etc.
Ne pas être responsable du divorce pour faute grave. Par exemple, si vous avez commis un adultère, des violences conjugales, un abandon du domicile conjugal, etc.

La prestation compensatoire n’est pas liée à la durée du mariage, ni au régime matrimonial choisi. Elle peut être demandée quel que soit le type de divorce (par consentement mutuel, pour altération définitive du lien conjugal, pour acceptation du principe de la rupture du mariage ou pour faute).

Les critères pour calculer le montant de la prestation compensatoire

Le montant de la prestation compensatoire n’est pas fixé par la loi, mais par le juge aux affaires familiales, en fonction de la situation des époux. Le juge prend en compte plusieurs éléments, tels que :

Les ressources et les besoins des époux, actuels et futurs. Par exemple, leurs revenus professionnels, leurs pensions de retraite, leurs charges familiales, leurs dépenses courantes, etc.
Leur patrimoine, commun ou personnel. Par exemple, leurs biens immobiliers, leurs comptes bancaires, leurs placements financiers, leurs dettes, etc.
Leur âge et leur état de santé. Par exemple, leur espérance de vie, leur capacité à retrouver un emploi, leur état de santé général, etc.
Leur situation professionnelle. Par exemple, leur qualification, leur expérience, leur ancienneté, leur possibilité d’évolution de carrière, etc.
Leur contribution au foyer et à l’éducation des enfants. Par exemple, le temps consacré aux tâches ménagères, aux soins des enfants, au soutien scolaire, etc.
Les droits qu’ils peuvent avoir sur les régimes de retraite et de prévoyance.
Toute autre circonstance particulière qui peut influer sur l’équilibre économique entre les époux.

Le juge peut s’appuyer sur des barèmes indicatifs ou sur des simulations réalisées par des logiciels spécialisés pour estimer le montant de la prestation compensatoire. Il peut aussi tenir compte des propositions faites par les époux ou par leur avocat divorce.

Les modalités pour demander et verser la prestation compensatoire

La demande de prestation compensatoire doit être formulée lors de la procédure de divorce. Elle peut être faite par l’un des époux ou par les deux d’un commun accord. Elle doit être motivée et justifiée par des pièces (avis d’imposition, bulletins de salaire, relevés bancaires, etc.).La prestation compensatoire peut être versée sous différentes formes :

Un capital : il s’agit d’une somme d’argent versée en une seule fois ou en plusieurs échéances sur une durée maximale de huit ans. Le capital peut aussi être constitué d’un bien immobilier ou mobilier (une maison, une voiture, des bijoux, etc.). Le versement d’un capital est privilégié par le juge car il permet de couper définitivement les liens financiers entre les ex-époux.
Une rente : il s’agit d’une somme d’argent versée périodiquement (mensuellement, trimestriellement, annuellement) pendant une durée déterminée ou viagère. La rente peut être révisée, suspendue ou supprimée en cas de changement important dans la situation des époux (remariage, décès, perte d’emploi, etc.). Le versement d’une rente est exceptionnel et réservé aux cas où le débiteur ne peut pas payer un capital ou lorsque le créancier est âgé ou en mauvaise santé.
Une combinaison des deux : il s’agit d’un versement partiel en capital et partiel en rente. Par exemple, un capital versé au moment du divorce et une rente versée jusqu’à la retraite du créancier.

La prestation compensatoire est soumise à des règles fiscales et sociales spécifiques. Le capital est exonéré d’impôt sur le revenu pour le créancier et déductible pour le débiteur. La rente est imposable pour le créancier et déductible pour le débiteur. Le capital et la rente sont soumis aux prélèvements sociaux (CSG, CRDS, etc.).Pour faire valoir vos droits à une prestation compensatoire, il est conseillé de vous faire accompagner par un avocat divorce. Il pourra vous aider à évaluer le montant auquel vous pouvez prétendre, à négocier avec votre ex-conjoint et à défendre vos intérêts devant le juge.

Que faire en cas de désaccord concernant le partage des vacances scolaires ?

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Le partage de la garde des enfants est souvent source de conflit entre les parents séparés ou divorcés, surtout lors des périodes de vacances. Il est important de respecter les droits et les besoins de chacun, tout en préservant l’intérêt des enfants. Voici quelques conseils pour gérer au mieux cette situation délicate.

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1. Respecter le jugement ou la convention parentale

Le premier réflexe à avoir en cas de désaccord sur le partage de la garde des enfants est de se référer au jugement ou à la convention parentale qui fixe les modalités de la garde alternée ou du droit de visite et d’hébergement. Ces documents ont une valeur juridique et doivent être respectés par les deux parties, sauf accord contraire écrit et signé. Si l’un des parents ne respecte pas le jugement ou la convention, l’autre peut saisir le juge aux affaires familiales pour faire valoir ses droits.

2. Communiquer et négocier avec l’autre parent

Si le jugement ou la convention parentale ne prévoit pas de règle spécifique pour les vacances, ou si les parents souhaitent modifier ponctuellement le partage des vacances scolaires, il est préférable de communiquer et de négocier avec l’autre parent. Il faut essayer de trouver un compromis qui convienne aux deux parties, en tenant compte des contraintes professionnelles, des projets personnels et des souhaits des enfants. Il faut également informer l’autre parent des dates et du lieu du séjour, ainsi que des coordonnées où joindre les enfants.

3. Faire appel à un tiers en cas de blocage

Si la communication et la négociation échouent, il peut être utile de faire appel à un tiers pour débloquer la situation. Il peut s’agir d’un médiateur familial, d’un avocat, d’un notaire ou d’un juge aux affaires familiales. Le rôle du tiers est d’aider les parents à trouver une solution amiable, ou à défaut, de trancher le litige en fonction de l’intérêt des enfants. Il faut toutefois éviter d’impliquer les enfants dans le conflit, et de les mettre en position de choisir entre leurs parents.

Le partage de la garde des enfants juste avant de partir en vacances peut être source de stress et de tension entre les parents séparés ou divorcés. Il est donc important de respecter le cadre juridique, de communiquer et de négocier avec l’autre parent, et de faire appel à un tiers en cas de blocage. L’objectif est de préserver le bien-être des enfants, qui ont besoin de passer du temps avec leurs deux parents.

Divorce Amiable : La question de l’équité dans la procédure

enfant et divorce

Le divorce amiable est une procédure permettant aux époux de se séparer sans passer par un juge. Il s’agit d’un choix libre et volontaire des conjoints qui doivent, de ce fait, être d’accord sur tous les aspects de leur séparation : la garde des enfants, le partage des biens, la pension alimentaire, etc. Le divorce amiable présente les avantages d’être rapide, peu cher et non conflictuel, contrairement aux autres formes de divorce. Mais comment parvenir à un accord juste et équitable pour chaque époux lors d’un divorce amiable ?

Faites appel à un Avocat Divorce

Tout d’abord, il est important et obligatoire de faire appel à un avocat spécialisé en divorce, qui pourra vous accompagner et vous conseiller avant, pendant et après la procédure. L’avocat Divorce vous accompagne lors de la rédaction de la convention de divorce qui détaille les modalités de votre séparation en respectant les droits et les intérêts de chacun. Il vous informe également sur les conséquences juridiques et fiscales de votre divorce et vous oriente vers des solutions adaptées à votre situation.

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Communiquez et exprimez vos besoins

Ensuite, communiquer avec son conjoint de manière respectueuse et constructive est l’une des clés d’un divorce réussi. Le dialogue permet de trouver un terrain d’entente et éviter les malentendus. Il faut être à l’écoute des besoins et des attentes de l’autre, tout en exprimant ses propres envies et ses limites. Il faut éviter les reproches, les accusations et rancœurs qui nuisent à toute négociation. Il faut également être prêt à faire des concessions et à accepter les compromis pour parvenir à un accord satisfaisant pour les deux parties.

Sollicitez un médiateur familial

Enfin, il est conseillé de faire appel à un médiateur familial si les époux rencontrent des difficultés à s’entendre ou lorsque le dialogue est rompu. Le médiateur familial est un professionnel neutre et impartial qui facilitera la communication entre les conjoints et les aidera à trouver des solutions amiables. Il peut intervenir à tout moment de la procédure, que ce soit avant ou après la rédaction de la convention de divorce. Il peut aussi aborder des aspects psychologiques ou émotionnels liés à la séparation et favoriser le maintien du lien parental.Pour résumer, le divorce amiable est une procédure qui nécessite une volonté commune des époux de se séparer dans le respect et l’équité. C’est une opportunité de tourner la page en douceur et de préserver le bien-être de chacun, contrairement à une procédure contentieuse, qui nécessite plusieurs audiences et peut durer des mois, voire des années. Obligatoire dans toute procédure de divorce, votre Avocat Divorce se tient à vos côtés pour faire valoir vos droits et vos besoins au cours de la procédure.

NOUS INTERVENONS DANS TOUTE LA FRANCE Notre cabinet de divorce à Paris:42 Rue de Lübeck, 75116 Paris 01 47 04 25 40

VRAI OU FAUX : Il est possible de supprimer le droit de visite et d’hébergement

Suppression droit de visite et d'hébergement

Lors d’un divorce ou d’une séparation, le droit de visite et d’hébergement est fixé par les deux parents, lorsqu’ils sont d’accord, ou par le juge en cas de conflit. Ce droit consiste, le plus fréquemment, à recevoir les enfants au domicile en fin de semaine et/ou durant une partie des vacances scolaires.Dans le cadre d’un divorce amiable, les deux parents doivent s’accorder sur la modification de l’exercice du droit de visite et d’hébergement. Si un désaccord subsiste entre eux, le juge aux affaires familiales doit être saisi. Ce dernier décidera alors des modifications.

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Le Juge aux Affaires Familiales peut également décider de la suppression ou de la suspension du droit de visite et d’hébergement dans deux cas :

sur intérêt de l’enfant (violences, délaissement, etc) ;
en cas de violences conjugales.

Attention, la modification ou la suppression du droit de visite et d’hébergement ne doit jamais être prise de manière unilatérale. En effet, lorsque l’un des parents empêche l’autre parent d’exercer son droit, ce dernier peut porter plainte auprès du procureur de la République. La non-représentation d’enfant est passible d’un an d’emprisonnement et de 15000€ d’amende.

Les grands-parents ont-ils un droit de visite et d’hébergement ?

divorce enfant hébergement visite

Lorsque deux époux divorcent, la garde des enfants doit être convenue. Fréquemment, un droit de visite et d’hébergement est établi, pour permettre au parent qui n’a pas la garde habituelle des enfants, de profiter de ces derniers les week-ends ou des vacances scolaires.Or, ce droit ne concerne pas uniquement les parents. En effet, même en l’absence de lien familial, un tiers peut demander la mise en place d’un droit de visite et d’hébergement, selon l’article 371-4 alinéa 1 Code Civil : « L’enfant a le droit d’entretenir des relations personnelles avec ses ascendants. Seul l’intérêt de l’enfant peut faire obstacle à l’exercice de ce droit ». Ainsi, que ce soit dans le cadre d’une garde alternée ou d’une garde exclusive, chaque grand-parent peut entretenir le lien crée avec les petits-enfants.En réalité, les grands-parents possèdent trois droits :

hébergement : recevoir et héberger l’enfant à domicile ;
visite : rendre visite à l’enfant à son domicile ;
correspondance : communiquer avec l’enfant par courrier, téléphone, email, etc…

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Chaque grand-parent est libre d’appliquer ses droits, s’il le souhaite. En effet, aucun devoir ne leur est imposé par la loi, contrairement aux parents. S’ils souhaitent faire respecter ce droit, les grands-parents ont plusieurs options.

Procédure à l’amiable

Il est évidemment préférable de trouver une solution avec les parents afin d’éviter tout conflit familial. Il n’existe pas de règle concernant la fréquence à laquelle les grands-parents doivent voir leurs petits-enfants. Cependant, il est nécessaire de prendre en compte le bien-être et l’intérêt de ces derniers afin de leur éviter de nombreux déplacements et une situation d’instabilité.Si la communication avec les parents est complexe, il existe la possibilité d’effectuer une médiation familiale dans le but d’obtenir une conciliation. Le grand-parent peut en faire la demande auprès de sa caisse d’allocations familiales ou du tribunal de son domicile.

Procédure contentieuse

Si aucun accord ne peut être trouvé avec l’un des deux parents, la situation contentieuse est nécessaire, et se règle par le biais du juge aux affaires familiales (JAF). Les grands-parents doivent être assistés d’un avocat. La procédure, souvent longue, est soldée par un accord du Juge ou un refus, si ce dernier estime que le droit de visite des grands-parents est contraire aux intérêts de l’enfant.Bon à savoir : Un parent ne peut refuser un droit de visite aux grands-parents, si cela est contraire à la décision du Juge, ou sous quelconque prétexte lié à la situation avec son ex-époux (non-paiement de la pension alimentaire par exemple).

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Comment organiser la garde des enfants lors d’un déménagement ?

Me Alexia Greffet, Avocat Divorce et Mlle Noémie PINEAU, juriste

Divorce garde enfants

Un divorce, quel qu’en soit le type, implique souvent de fixer la garde des enfants mais aussi d’indiquer le domicile dans lequel résideront ces derniers. Il existe deux situations, soit les époux vivent toujours au sein du domicile conjugal au cours de la procédure de divorce auquel cas l’un d’eux devra le quitter au prononcé de celui-ci ; soit les époux ont déjà des domiciles séparés au moment d’engager la procédure auquel cas la garde des enfants est préalablement établie. Dans le cas où les époux se trouvent dans la première situation, le sort du domicile conjugal est inscrit dans la convention de divorce en présence d’un divorce extra-judiciaire ou dans le jugement de divorce en présence d’un divorce judiciaire. Par ailleurs, dans le cas où les époux se trouvent dans la seconde situation, la convention ou le jugement de divorce précise qu’il n’y a plus de domicile conjugal.

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La garde des enfants

Les époux doivent se mettre d’accord en vue d’inscrire les modalités de garde dans une convention de divorce. Néanmoins, en cas de désaccord persistant, les modalités de garde seront prises par le juge aux affaires familiales au nom de l’intérêt supérieur de l’enfant. Il existe deux modes de garde : la résidence principale chez l’un des parents avec un droit de visite et d’hébergement pour l’autre ou la résidence alternée entre les deux parents. Quel que soit le mode de garde choisi, les époux ensemble ou séparément devront supporter les frais liés à l’entretien et à l’éducation des enfants au regard de leurs situations financières respectives. Plus concrètement, dans le cadre d’une résidence principale au bénéfice de l’un des deux parents avec un droit de visite et d’hébergement de l’autre parent, ce dernier verse généralement une pension alimentaire afin de contribuer aux frais extra-scolaires, alimentaires ou encore d’habillements pour l’enfant. Lorsque les parents optent pour une garde alternée, mode de garde généralement apprécié par les parents se trouvant dans une situation géographique proche, les frais liés à l’entretien et à l’éducation des enfants sont répartis entre eux. Il existe une particularité à savoir celle où les domiciles respectifs des deux parents sont très éloignés l’un de l’autre, ainsi ils peuvent convenir dans la convention ou le jugement de divorce que l’un d’eux prendra en charge les frais de transport, par exemple les billets de train ou d’avion, lorsque les enfants doivent rejoindre l’autre parent lui permettant d’exercer son temps de garde.

Le déménagement

La réforme du divorce dont certaines dispositions sont entrées en vigueur le 1er mars 2021 a renforcé la situation d’un déménagement de parents divorcés, en effet, avant de déménager, un parent divorcé est maintenant obligé d’envoyer un avis écrit à l’autre parent mentionnant la date du déménagement et la nouvelle adresse.Dans le cas où le déménagement est important et risque d’empêcher l’autre parent de continuer a exercé son droit de garde (ou de visite et d’hébergement) sur enfant, le parent qui déménage doit envoyer un formulaire « avis de déménagement important » dans un délai de 60 jours avant le déménagement. Le parent destinataire de l’avis qui souhaite s’opposer au déménagement dispose d’un délai de 30 jours pour envoyer le formulaire « avis d’opposition à un déménagement important ». Ainsi, le juge aux affaires familiales devra trancher sur l’autorisation du déménagement en se fondant sur le motif, qu’il soit personnel ou professionnel, et les conséquences du déménagement vis à vis de l’intérêt supérieur de l’enfant. Il est à noter que l’article 227-6 du code pénal punit de six mois d’emprisonnement et de 7 500€ d’amende le parent qui déménage avec son ou ses enfants sans en informer l’autre parent.

Dans un divorce, l’enfant a le droit d’être entendu par le juge

divorce enfant juge

Lors d’une séparation ou un divorce, le cadre familial est ébranlé. Cet évènement est fréquemment porteur d’une charge émotionnelle lourde et de multiples changements qui peuvent affecter le quotidien d’un enfant mineur.Dans le cadre d’un divorce ou d’une séparation, un enfant mineur capable de discernement possède le droit d’être entendu. Ses parents sont tenus de l’en informer et de répondre à sa demande. La demande d’audition est effectuée sur papier par les parents ou l’enfant lui-même et doit être adressée au juge aux affaires familiales.L’enfant peut être assisté d’un Avocat Divorce, et c’est le juge lui-même ou une personne désignée par ce dernier qui réalise l’audition.

Pourquoi une audition ?

Que ce soit pour une procédure de divorce amiable ou une procédure de divorce contentieuse, l’enfant à le droit d’être entendu s’il considère que cela a des incidences sur sa vie. Il a le droit d’exprimer au juge son souhait de demeurer chez l’un des parents. Le juge devra s’assurer que la parole de l’enfant est libre, sans être orientée par l’un des parents.

Qui est concerné ?

Il n’y a pas de limite d’âge pour être entendu par le juge dans le cadre d’un divorce. L’enfant doit posséder une capacité de discernement. Cela dépend, donc, de son avancée et de sa maturité. Il doit être capable de s’exprimer et d’avoir son propre avis. Cependant, il n’aura aucun pouvoir de décision au terme de l’audition.

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Effectuer la demande d’audition

La demande peut être formulée par l’enfant ou par l’un des parents. Elle doit être envoyée au tribunal judiciaire du lieu de résidence de l’enfant. L’audition peut être refusée dans les cas suivants :

pas de discernement de l’enfant ;
l’audition n’est pas nécessaire, ou est contraire à l’intérêt de l’enfant ;
le litige ne concerne pas l’enfant.

Déroulement de l’audition

L’audition se déroule au tribunal et est fixée sur convocation. Généralement, le juge lui-même auditionne l’enfant. Le cas contraire, il désigne une personne exerçant dans le domaine social, psychologique ou médico-psychologique. L’enfant peut être accompagné d’un avocat qui l’assistera tout au long de l’audition.Un compte-rendu est rédigé au terme de l’audition, il sera porté à la connaissance des parents.Suite à l’audition, le juge prendra une décision et devra indiquer que l’enfant a été entendu. Il n’est pas tenu de suivre l’avis, ni la volonté de l’enfant. Le juge doit rester impartial. À noter que l’enfant ne peut s’opposer à la décision finale qui sera rendue au terme de la procédure de divorce qui oppose ses deux parents.

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Le nom de famille dans le cadre d’un divorce

Me Alexia Greffet, Avocat Divorce et Mlle Charline DESORMAIS, juriste

Capacité époux divorce

Le nom de famille est acquit par tout individu le jour de sa naissance.En effet, selon l’Article 311-21 du Code Civil, « La filiation d’un enfant est établie lorsque ses deux parents déclarent sa naissance ». Ce sont ces derniers qui choisissent le nom de famille de l’enfant :

soit le nom du père
soit le nom de la mère
soit leurs deux noms accolés dans l’ordre choisi par eux dans la limite d’un nom de famille pour chacun d’eux.

À partir du 1er juillet 2022, toute personne majeure pourra changer de nom de famille simplement, en prenant, par substitution, le nom du parent qui ne lui a pas été transmis à la naissance et en déclarant son choix par formulaire à la mairie de son domicile ou de son lieu de naissance.

Lors du mariage

Lorsque deux personnes se marient, elles peuvent prendre et utiliser le nom de l’autre époux.se ou un double-nom. Il s’agit alors d’un nom d’usage. Toutefois, le mariage n’empêche pas la conservation du nom figurant sur l’acte de naissance. En effet le nom, dît patronymique, ne disparaît lorsque l’époux prend le nom de son conjoint ou inversement.

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Lors du divorce

L’usage du nom de famille est une conséquence du divorce que les époux doivent se poser. Selon l’Article 264 du Code Civil : « À la suite du divorce, chacun des époux perd l’usage du nom de son conjoint. L’un des époux peut néanmoins conserver l’usage du nom de l’autre, soit avec l’accord de celui-ci, soit avec l’autorisation du juge, s’il justifie d’un intérêt particulier pour lui ou pour les enfants ».Il faut donc se poser deux questions :

L’époux ayant pris le nom de son conjoint souhait-il le conserver ?
L’époux ayant donné son nom accepte-t-il que son conjoint conserve celui-ci ?

L’accord du conjoint est nécessaire et obligatoire. Il n’est pas possible de conserver son nom d’époux.se sans l’accord de ce dernier. La seule exception à cette règle est l’autorisation du juge. En effet, ce dernier peut estimer qu’il est dans l’intérêt de l’époux ou des enfants de conserver le nom marital. Par conséquent, au prononcé du divorce, soit l’époux.se conservera l’usage de son nom d’époux.se, en plein accord avec son/sa mari/femme. Cet usage étant consenti sans limitation de durée, sauf abus de la part de l’époux.se.Soit l’époux.se reprendra l’usage de son nom patronymique (de jeune fille), dès lors il/elle s’interdit d’utiliser le nom de son époux.se, dès que l’acte de divorce aura acquis date certaine par dépôt au rang des minutes d’un notaire. Si cette dernière option est celle retenue par les époux, aucune démarche n’est nécessaire étant donné que le nom patronymique ne disparaît jamais.