De nos jours en France, divorcer sans avocat est impossible parce que la loi l’interdit ou plus exactement exige l’assistance d’un avocat.
Reste à savoir pourquoi :
En effet, divorcer reste un acte grave. Le divorce met fin au mariage, encore considéré aujourd’hui comme l’institution organisant la première cellule sociale de la Société, la famille, créatrice de droits et de devoirs.
L’Avocat est là pour protéger, encadrer, conseiller un époux, parfois les deux dans le cadre d’un divorce par consentement mutuel.
Si dans certains cas, le divorce peut n’être qu’une simple formalité régularisant une situation de fait déjà acquise, dans beaucoup d’autres il emporte des enjeux qui peuvent être importants, à la fois sur le plan humain et financier.
Sur le plan humain, les enfants en bas âge sont au cœur du conflit. Il ne faut pas perdre de vue que le premier rôle du Juge aux Affaires Familiales est de veiller à l’intérêt supérieur des enfants. Il convient de les protéger et l’avocat sera utile pour qu’une décision harmonieuse soit prise par le Juge, tenant compte de l’intérêt des enfants qui doivent pouvoir être éduqués par leurs deux parents.
Sur le plan purement matériel, plus les patrimoines sont importants, plus des difficultés financières risquent d’apparaître et des conflits se développer.
Il y a longtemps que les Juges ne croient plus en la vertu des hommes et des femmes.
C’est pourquoi l’Avocat demeure utile afin que la loi du plus fort ou du plus riche ne s’impose pas unilatéralement.
Si le concours d’un Avocat reste obligatoire pour divorcer, il n’en est pas de même pour les éventuelles suites.
En effet, si l’un ou l’autre des époux souhaite modifier les mesures concernant les enfants ou bien encore le montant de la pension alimentaire, il lui suffit de saisir directement le juge pour faire trancher la question.